Naissance d’un chêne
Un gland tombe au sol ...
A l’automne, les fruits du chêne (les glands) tombent au sol.
Si l’humidité est suffisante, ils commencent à gonfler et germent, sinon ils attendent le printemps.
En germant, le gland s’ouvre, et se divise en deux cotylédons. Dans le même temps, le germe se développe et se divise lui aussi en deux parties : l’une d’elles s’enfonce dans le sol (la radicule), alors que l’autre monte à la verticale (la tigelle).
Les cotylédons sont les réservoirs nutritifs que la graine utilise pour son développement jusqu’à ce que le nouveau petit chêne puisse être autonome avec son système racinaire et ses premières feuilles.
Les toutes premières années, la racine du chêne descend en profondeur (pivot) afin d’analyser les différents horizons du sol. Il développe alors des racines dans chaque strates propices à se nourrir.
La première année, son pivot fait deux fois la longueur de sa tige.
La tigelle se développe également et donne naissance à la partie aérienne : tige, feuilles et bourgeons.
Un nouveau chêne est né !
La dormance
C’est la capacité d’un organisme à réduire son activité métabolique dans l’attente de conditions plus favorables à son développement.
Le gland, comme de nombreuses autres « graines » peut se mettre en dormance pendant quelques années.
Le « superbloom » ou « la super floraison » (en français), visible certaines années particulièrement en Californie mais également dans d’autres déserts est un phénomène rare. Sous certaines conditions exceptionnelles, l’ensemble des graines en dormance germent et s’épanouissent en même temps.
Plaine de Carrizo en 2017 (Wikipedia)